Le CPF a 4 ans : quelques chiffres sur ce dispositif

Le CPF a 4 ans !

Déc

4 ans déjà ! En cette fin d’année, nous fêtons l’anniversaire du lancement officiel du CPF (11/2019)

Le CPF en quelques chiffres

Un grand succès populaire : 5 millions d’actifs ont déjà utilisé leur CPF pour 8 millions de formations.

Un levier d’émancipation et de progression professionnelle accessible à tous : 70% de ceux qui l’ont utilisé sont ouvriers ou employés, 50% des femmes, 30% des demandeurs d’emploi, 20% des seniors, c’est à dire tous ceux qui accédaient très rarement à la formation auparavant !

Une deuxième et parfois première chance pour beaucoup: les témoignages sont nombreux – l’utilisation du CPF a changé leur vie – le considérant comme un important lever dans le développement des compétences.

Un haut niveau de satisfaction : 80% se sont formés avec un objectif professionnel précis et 90% recommandent la formation suivie.

Un levier pour élever le niveau de compétences de la population française, classée à la 25 éme place dans les classements de l’OECD-OCDE, alors que les transformations technologique et écologique vont tous nous amener à apprendre tout au long de la vie et à pratiquer en moyenne une dizaine de métiers différents.

Un modèle innovant que la Commission Européenne reconnaît et envisage de généraliser au niveau Européen.

Quant à la fraude ? Finalement, elle reste assez marginale.

Les services de contrôle de l’Etat : France Compétence et le Groupe des Caisses des Dépôts ont mis en place des contrôles systématiques qui se révèlent particulièrement efficace et les condamnations prononcées sont dissuasives.

Quant au projet du « reste à charge » est injuste socialement car il empêcherait ceux qui en ont le plus besoin de se former et d’avoir « La liberté de choisir librement son avenir professionnel » – Loi Penicaud 2018 –

Les entreprises et les branches professionnelles peuvent aussi Co-investir, en particulier dans les métiers en tension où elles font face à une pénurie de main d’œuvre avec pour conséquence une baisse globale des coûts.

Pour finir, l’insuffisance du niveau de compétences coûte beaucoup plus cher à la compétitivité de la France que la formation en elle-même.

Se former, c’est préparer son avenir et notre avenir sera COLLECTIF !

Source : Dares – ministère du Travail et des Solidarités (11/2023).